L’automobile du développement prend son essence dans la station de l’éducation
« Il est important de se rappeler une chose que l’on tend souvent à oublier : l’organisation et la gestion d’un Etat sont entièrement basées sur l’éducation, sur l’école. Au-delà du fait que c’est elle qui forme le médecin, le juge, l’officier, le financier…, c’est elle qui forme le citoyen imbu de ses droits et surtout, de ses devoirs. Il n’est donc pas difficile de comprendre que quand l’école va mal, l’hôpital va mal, la justice va mal, l’agriculture va mal !
L’Occident l’a compris très tôt et a mis l’accent sur la qualité de l’enseignement pour pouvoir former des médecins de qualité, des gestionnaires de qualité…et par-dessus tout, des citoyens de qualité. Ils n’ont pas fait une école de qualité parce qu’ils sont riches; ils sont riches parce qu’ils ont fait une école de qualité. Le Japon, la Corée, Taiwan l’ont fait, aussi plus tard et aujourd’hui la Chine le fait ! Ils ont compris que la survie et le développement d’une nation passent par l’éducation, une école de qualité. L’alternative est claire : éduquer ou périr ! Et surtout : APPRENDRE POUR ENTREPRENDRE » Signé Jean de Dieu Adokoum, petit frère à moi, qui au moins, a compris quelque chose…
Et oui, il est très important de rappeler à nos gouvernements, sinon de les informer (on ne sait jamais hein. Peut-être qu’ils ne savaient pas oh) que l’éducation fait office de clé qui permet à un pays de libérer son potentiel de croissance économique. Elle va bien au-delà de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul. Yes, l’éducation représente l’un des meilleurs investissements qu’un pays puisse faire pour sa population et son avenir, et elle joue un rôle crucial dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités. D’où la nécessité qu’elle soit qualitativement correcte et dispensée dans des conditions optimales.
Les enseignants ne sont pas les seuls responsables d’une éducation de qualité. Les pouvoirs publics doivent assumer leurs responsabilités en assurant à tous les citoyens le droit de recevoir une bonne éducation. Afin d’instaurer une éducation de qualité, il faut établir de bonnes pratiques et répondre aux demandes à tous les niveaux (la classe, l’école/institution et le système éducatif dans lequel les classes et les écoles/institutions s’insèrent).
A long terme, il est impossible d’assurer en classe un enseignement de qualité si les écoles et le système éducatif dans son ensemble fonctionnent mal. Même si certains enseignants parviennent à établir de bonnes pratiques dans leur classe en dépit du dysfonctionnement des écoles/institutions et du manque de soutien de la part des autorités éducatives, cela ne peut durer que de très brèves périodes. Nombreux sont les exemples où les enseignants tentent de faire de leur mieux malgré un manque de soutien des autorités locales et nationales. De telles situations se soldent trop souvent par du stress et l’usure des enseignants.
Afin de soutenir ces derniers dans leurs efforts d’amélioration de la qualité de l’éducation, les gouvernements et les autorités éducatives compétentes doivent offrir aux enseignants des formations et des opportunités de développement professionnel, fournir et aux enseignants, et aux institutions éducatives, les ressources nécessaires pour assurer une éducation de qualité, veiller à ce que les enseignants perçoivent un traitement comparable aux autres professions requérant le même niveau de qualification et de responsabilité. Est-ce trop demandé? « Non » dans les paroles, mais « Oui » dans les actes, je suppose.
En tout cas, mon ami et petit frère Jean de Dieu Adokoum sommes convaincus de ceci : l’éducation contribue énormément à améliorer les conditions de vie, les performances de travail et constitue le terreau d’une croissance économique durable et viable pour aujourd’hui et pour demain. Chers gouvernements, cher gouvernement de chez moi, si la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui plongés vous indiffère, sachez que nous autres, supposée relève de demain, elle nous touche négativement. Prière donc de bien vouloir, pour une fois, vous pencher sérieusement sur le sujet, éviter les paroles en l’air et agir comme il se devrait.
Je vous remercie d’avance…
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