Celle qui me fait chavirer… (1)
Hmmm ! Difficile de la décrire car elle me laisse sans mot. Elle est la plus belle œuvre que l’Architecte Supérieur ait jamais faite, elle est la plus grande fierté de Mère Nature. Cherche « Beauté » dans le dictionnaire et tu n’auras que sa photo pour définir et illustrer le mot. Elle est ma Marie-Jeanne, ma muse, ma Monalisa, ma huitième merveille… Bref, elle est hors catégorie.
Lorsqu’elle passe, tout tourne au ralenti autour. Quand elle passe, Les voix s’éteignent, les chiens aboient et remuent leurs queues sous l’effet d’une excitation animale (fort semblable à celle du genre masculin d’ailleurs), les feux tricolores dérèglent, les musiciens perdent le rythme. Elle est le rêve des uns, l’objet de prières des autres, et pour moi, homme éperdument amoureux, elle n’est rien d’autre que ma voisine.
Tu te dis que marcher, manger, boire, saluer et autres sont de l’art dès lors que tu la regardes faire. Son sourire, hmmmmm ! Son sourire te ferait passer du jour le plus pourri au moment le plus intense, majestueux, incroyablement magnifique de ta vie. Son sourire te montre combien tous les autres hommes de cette planète et toi êtes loin de la mériter. Toutefois, découragement n’est pas togolais. Je compte vais me lancer, lui déclarer mes sentiments.
Oui d’accord, ça fait déjà 3 ans que je prétends vouloir le faire mais cette fois ci, je suis bien décidé, déterminé. Vois-tu, qui ne tente rien n’a rien. Si Gandhi n’avait rien tenté, l’Inde ne serait peut-être pas ce qu’elle est aujourd’hui. Si Obama n’avait pas tenté, il n’y aurait toujours pas eu, à ce jour, de président noir aux Etats Unis. Si Gogoligo n’avait pas osé, il… Non, en fait lui, il n’aurait dû rien oser du tout. Bref…
Je sors de mon appartement. Il convient de rappeler que je me suis baigné 7 fois. Au moins. Je prends le couloir et me dirige vers sa porte. La tension monte, mais la détermination est là. Je suis à sa porte. J’entends des voix à l’intérieur. Je n’ai pas vraiment envie de déranger. Je peux y retourner plus tard, non ? Bon, en même temps, j’ai comme l’impression qu’elle est juste avec sa copine de tous les jours. Cette jeune femme que nous tous jalousons.
Ow oui, nous lui envions chaque seconde qu’elle passe avec notre perle rare. C’est une femme belle de loin, mais loin d’être belle. Nous nous demandons ce que peut bien lui trouver celle qui incarne la perfection par excellence, au point de faire d’elle sa grande amie. C’est comme si une colombe se mettait à côtoyer un corbeau. C’est comme si une lionne faisait amie-amie avec une hyène. Une nouvelle fois, bref…
Là je me lance, je prends une bonne inspiration. Je suis motivé. Très motivé. Je révise rapidement mon discours. Je cogne, elle ouvre. Toute décoiffée, toute « sale » mais il y a des saletés qui valent toutes les propretés du monde. Je lui fais part de mes sentiments. Oh, elle semble surprise, mais d’un geste facial, puis d’un sourire, elle semble vouloir indiquer que j’ai le droit d’y croire. Yes !
Enfin, là euuhh, c’est toujours dans ma tête que je me fais ce film hein. Sinon, Anne doit être très occupée. En plus elle vient de rentrer du sport et tout ça. Elle a certainement besoin de temps pour se doucher et éventuellement faire ses courses. On retourne lui déclarer ma flamme plutôt demain, ou bien ?
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